Milieux naturels d’intérêt du Québec méridional - Méthodologie
La recherche des projets d’identification des milieux naturels d’intérêt s’est effectuée de diverses façons. Une première liste de projets a d’abord été dressée par les partenaires du projet sur la base des connaissances de chacun. Des recherches sur internet ont ensuite été effectuées en utilisant divers mots clés (ex. plan + conservation, conservation + milieu naturel). Les organisations concernées par la conservation des milieux naturels, tant les divers paliers gouvernementaux (fédéral, provincial, municipal) que les organismes non gouvernementaux de conservation, ont aussi été consultées afin de connaître l’existence des documents visant à identifier les milieux naturels d’intérêt sur leur territoire. Enfin, une demande a été faite à ces organisations pour savoir si elles connaissaient d’autres initiatives de même nature ayant été complétées sur leur territoire. Voici la liste des organisations consultées :
- Agences régionales de mise en valeur des forêts privées;
- Comités ZIP;
- Conférences régionales des élus;
- Conseils régionaux de l’environnement;
- Gouvernements provincial et fédéral;
- Municipalités régionales de comté et grandes villes;
- Organismes de conservation œuvrant à des échelles nationale ou régionale.
Les études retenues devaient répondre aux critères de sélection suivants :
- Le projet devait avoir été complété durant la période 2000 à 2016;
- L’échelle spatiale d’analyse devait être suffisamment grande. Les projets portant spécifiquement sur un site de conservation ont été exclus;
- Les projets ayant eu recours à une analyse multicritère pour identifier les milieux naturels d’intérêt pour la conservation ont été privilégiés. Toutefois, certains projets ayant utilisé des méthodes différentes d’analyse ont aussi été intégrés dans le répertoire.
Territoire d’étude
Le travail a été réalisé en trois phases. La première s’est concentrée sur les projets dont l’aire d’étude était incluse, en tout ou en partie, dans la portion québécoise de l’écorégion des Basses-terres du fleuve Saint-Laurent du Cadre écologique du Canada (Lebel 2013 ) (figure 1). Lors de la seconde phase, la recherche a porté sur les projets ayant été complétés dans l’écorégion des Appalaches et dans les milieux côtiers et littoraux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, incluant les îles s’y trouvant, dont l’archipel de l’île aux Grues, les îles de l’estuaire, les îles de Mingan, l’île d’Anticosti et les Îles-de-la-Madeleine (Lebel 2014). La partie du Québec méridional pour laquelle les recherches ont été effectuées couvre donc, en tout ou en partie, 14 régions administratives (tableau 1) et 85 municipalités régionales de comté (MRC) ou villes. La troisième phase, plus récente, consistait à recueillir les projets, réalisés entre 2014 et 2016, pour l’ensemble du territoire visé (Dupont-Hébert, 2017).
FIGURE 1. Limite du territoire dans lequel les projets d’identification des milieux naturels d’intérêt ont été recensés. La portion des Basses-terres du Saint-Laurent (en orange) a été documentée lors de la phase 1 du projet tandis que la phase 2 du projet a couvert la portion québécoise des Appalaches (en vert) et les milieux côtiers et littoraux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Le trait rouge délimite le territoire du Plan d’action Saint-Laurent.
TABLEAU 1. Régions administratives pour lesquelles les projets d’identification des milieux naturels d’intérêt ont été recensés | ||
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Bas-Saint-Laurent | Estrie | Mauricie |
Capitale-Nationale | Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine | Montérégie |
Centre-du-Québec | Lanaudière | Montréal |
Chaudière-Appalaches | Laurentides | Outaouais |
Côte-Nord | Laval |