Atlas de restauration des rives du Saint-Laurent - Mise en garde
Il est important de noter que la présente version de l’Atlas de restauration des rives du Saint-Laurent est la même que celle mise en ligne en 2006 sur le site internet d’Environnement et Changement climatique Canada. Même si la majorité des informations qu’on y trouve sont encore pertinentes, certaines ne sont plus à jour, en particulier celles sur le suivi des sites. En effet, bien que la majorité des sites n’ont pas encore été restaurés, certains l’ont été, et ceux-ci ne sont pas tous identifiés dans l’Atlas. Le Service canadien de la faune (SCF) prévoit mettre à jour cette information, mais recommande pour l’instant, et ce jusqu’à avis contraire, de vérifier cette information auprès de la personne ressource identifiée sur la fiche descriptive (section 7), avant de retenir un site pour le restaurer. Une visite de terrain serait également pertinente afin de constater l’état actuel du site.
Il est aussi important de noter que les données biologiques des différents sites ne sont pas nécessairement à jour. Ainsi, avant de choisir un site, il est recommandé de vérifier avec les organismes ou autorités concernés si de nouvelles données biologiques sont disponibles. Cet aspect concerne en particulier les espèces en péril. En effet, plusieurs études sont réalisées sur ces espèces et nos connaissances sur celles-ci évoluent rapidement. Ainsi, un site qui pouvait sembler intéressant à restaurer au moment de la création de l’Atlas peut ne plus l’être aujourd’hui si des données récentes indiquent que des travaux de restauration pourraient porter atteinte à des espèces en péril. Le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) permet d’obtenir les données les plus récentes sur les espèces à statut précaire présentes sur un site donné (http://www.cdpnq.gouv.qc.ca/demande.asp).
Il est aussi important de noter que les schémas de restauration présentés dans l’Atlas ne sont que des suggestions qui devraient être validées par de nouveaux travaux de terrain une fois un site choisi. En effet, dans le cadre du présent travail, il a été impossible d’effectuer une étude détaillée et systématique de chacun des sites proposés. Les plans de restauration peuvent dès lors ne pas être parfaitement adaptés aux conditions particulières qui prévalent sur un site donné. Il est aussi possible que d’autres approches de restauration, développées plus récemment ou non, puissent aussi avoir des résultats intéressants au point où elles pourraient être préférées à celles suggérées dans le présent Atlas.
Enfin, il est important de mentionner aux organismes qui choisiront de restaurer des sites apparaissant dans le présent atlas, d’en aviser Environnement et Changement climatique Canada au début et à la fin des travaux (diane.dauphin@ec.gc.ca). Nous pourrons, de cette façon, dresser une liste de tous les projets qui auront été complétés au fil des ans et éviter ainsi que d’autres groupes n’entreprennent des démarches de restauration sur des sites qui ne seraient plus disponibles à cette fin. Nous pourrons aussi donner des informations pertinentes sur les coordonnées des organismes ayant effectué la restauration, la méthodologie utilisée et les résultats obtenus.